Banner

Pourquoi les tarifs des vols réservés à la dernière minute ne sont-ils pas plus compétitifs ?

Posté par : ControleuseZen47 - le le 08 Mai 2025

Je me demandais, en fait, pourquoi les compagnies aériennes ne bradaient pas plus les places invendues juste avant le décollage. On dirait que c'est toujours plus cher de réserver au dernier moment, alors qu'on pourrait imaginer que si l'avion part à moitié vide, ils préféreraient remplir les sièges à prix cassé, non ? Il y a peut-être des raisons que je ne connais pas... Genre, des accords avec les agences, ou une stratégie pour inciter les gens à anticiper leurs réservations. Votre avis ?

Commentaires (4)

C'est une bonne question. Peut-être qu'ils craignent que si les gens s'habituent à ça, plus personne ne réservera à l'avance, et là, c'est la catastrophe pour leur prévisionnel. Puis bon, faut avouer, l'aérien, c'est un monde à part... C'est comme quand tu vois le prix d'une figurine de collection qui a 20 ans, parfois, tu te demandes si le vendeur n'a pas fumé la moquette ! Bref, pour en revenir aux vols, j'imagine qu'il doit y avoir un calcul savant derrière tout ça, probablement lié au yield management dont parlait quelqu'un plus haut.

Bon, après quelques recherches, je crois comprendre un peu mieux. En fait, c'est une histoire de "yieldmanagement", comme disait CalliDance. Ils préfèrent viser une clientèle qui est prête à payer plus cher pour un vol de dernière minute (genre, les voyages d'affaires) plutôt que de brader les prix et risquer de perdre de l'argent sur les réservations anticipées. C'est un peu frustrant pour nous, les voyageurs occasionnels, mais bon, au moins, on comprend la logique... même si on ne l'approuve pas forcément !

Je suis d'accord avec cette explication. Le "yieldmanagement", c'est vraiment le nerf de la guerre dans ce secteur. Ils misent sur l'urgence et la nécessité de certains voyageurs. J'ai lu une étude qui montrait que les voyageurs d'affaires représentent une part importante des revenus des compagnies aériennes, même s'ils ne constituent pas la majorité des passagers. Et eux, ils sont moins sensibles aux prix, car c'est souvent leur entreprise qui paie. Et puis, il y a un autre aspect à prendre en compte : la gestion des risques. Si les compagnies bradaient systématiquement les prix à la dernière minute, elles prendraient le risque de cannibaliser leurs propres ventes. Imaginez que vous ayez réservé un vol trois mois à l'avance, et que vous voyez le même vol affiché à moitié prix la veille du départ. Vous seriez furieux, non ? Et vous seriez moins enclin à réserver à l'avance la prochaine fois. Ce que les données confirment, c'est qu'il vaut mieux s'y prendre tôt. Plus de 30 jours, c'est le sweet spot apparemment. Après, l'histoire des voyageurs seuls ou en duo qui trouveraient des exceptions, c'est peut-être lié au fait qu'ils sont plus flexibles sur les dates et les horaires, et qu'ils peuvent plus facilement profiter des promotions de dernière minute, si elles existent. Et évidemment, hors périodes de pointe, c'est toujours moins cher, la demande est moins forte, c'est la loi du marché. En tant que DAF, je comprends parfaitement cette logique de maximisation du revenu. C'est rationnel, même si c'est parfois frustrant pour le consommateur. Mais bon, il faut bien que les avions volent et que les compagnies restent rentables, sinon, il n'y aurait plus de vols du tout !

C'est vrai que cette histoire de yield management, c'est pas toujours facile à avaler. On dirait qu'on est un peu pris en otage parfois. Par contre, pour les figurines, je suis d'accord avec CalliDance, il y a des prix qui défient l'entendement ! J'ai vu une Sailor Moon se vendre une fortune sur Ebay, j'ai failli m'évanouir. Mais bon, revenons à nos moutons, ou plutôt, à nos avions ! Je pense que vous avez raison, c'est un mélange de stratégie et de gestion des risques.